On 25 November 2021, the CJEU delivered its judgment in case C‑25/20 (NK, acting as liquidator in the insolvency of Alpine BAU GmbH) :
« Article 32(2) of Council Regulation (EC) 1346/2000 […], read in conjunction with Articles 4 and 28 of that regulation, must be interpreted as meaning that the lodging, in secondary insolvency proceedings, of claims already submitted in the main insolvency proceedings by the liquidator in those proceedings is subject to the provisions relating to time limits for the lodging of claims and to the consequences of lodging such claims out of time, laid down by the law of the State of the opening of those secondary proceedings ».
AG Campos Sanchez-Bordona delivered on 28 October 2021 his opinion in case C‑498/20 (ZK). The opinion is currently available in all EU official languages (save Irish), albeit not in English. Here is the French version (to check whether an English translation has finally been made available, just click on the link below and change the language version).
Suggested decision: “1) L’article 1er, paragraphe 2, sous d), du règlement (CE) no 864/2007 […] doit être interprété en ce sens qu’il exclut de son champ d’application les obligations non contractuelles résultant d’un manquement au devoir de diligence des associés ou des organes lorsque la loi rend ceux-ci responsables d’un tel manquement à l’égard des tiers pour des raisons propres au droit des sociétés. La responsabilité découlant de la violation du devoir général de diligence n’est pas exclue du champ d’application du règlement.
2) L’article 4, paragraphe 1, du règlement Rome II doit être interprété en ce sens que “le lieu où le dommage survient” est le lieu où est établie la société, lorsque le préjudice subi par ses créanciers est la conséquence médiate de pertes économiques subies en premier lieu par la société elle-même. La circonstance que les actions soient exercées par un curateur, au titre de sa mission légale de liquidation de la masse active, ou par une personne assurant la défense collective d’intérêts pour le compte de (mais, non pas, au nom de) l’ensemble des créanciers est sans incidence sur la détermination de ce lieu. Le fait que le domicile de certains créanciers soit situé en dehors de l’Union européenne n’est pas davantage pertinent.
3) L’article 4, paragraphe 3, du règlement Rome II doit être interprété en ce sens qu’une relation préexistante entre l’auteur d’un dommage et la victime directe (telle que, par exemple, une convention de financement, pour laquelle les parties ont choisi la loi applicable) est un élément qui doit être mis en balance avec les autres circonstances afin d’établir s’il existe un lien manifestement plus étroit entre le fait dommageable et un pays déterminé qu’entre ce même fait et le pays dont la loi serait applicable en vertu de l’article 4, paragraphes 1 ou 2, dudit règlement”.
AG Szpunar delivered on 28 October 2021 his opinion in case C‑421/20 (Acacia Srl v BMW AG). The opinion is currently available in all EU official languages (save Irish), albeit not in English. Here is the French version (to check whether an English translation has finally been made available, just click on the link below and change the language version). The issue requires a clarification of the articulation between the 3 Regulations: “1. Le noyau dur du droit international privé de l’Union est composé des règles de compétence et des règles de conflit figurant, respectivement, dans le règlement (UE) no 1215/2012et les deux règlements jumeaux sur la loi applicable aux obligations contractuelles et non contractuelles, à savoir les règlements (CE) nos 593/2008 et 864/2007.
2. Ces règlements ont des champs d’application particulièrement larges. Cela étant, l’application des règles de compétence du règlement no 1215/2012 requiert l’existence d’un élément d’extranéité qui se traduit par le caractère international du rapport juridique en cause découlant de l’implication de plusieurs États. Pareillement, les règles de conflit des règlements Rome I et Rome II s’appliquent dans les situations comportant un conflit de lois.
3. Par ailleurs, sans préjudice de ces exigences relatives à l’existence d’un élément d’extranéité, les règlements no 1215/2012 et Rome II prévoient des exceptions en faveur des dispositions particulières du droit de l’Union en donnant une priorité, notamment, à celles du règlement (CE) no 6/2002.
4. Le présent renvoi préjudiciel donne à la Cour l’occasion de clarifier l’articulation entre ces trois règlements en ce qui concerne les situations visées à l’article 82, paragraphe 5, du règlement no 6/2002, à savoir celles dans lesquelles une action en contrefaçon est portée devant les tribunaux de l’État membre sur le territoire duquel le fait de contrefaçon a été commis ou menace d’être commis”.
Suggested decision: “1) L’article 1er, paragraphe 1, du règlement (CE) no 864/2007 […] et l’article 88, paragraphe 2, et l’article 89, paragraphe 1, sous d), du règlement (CE) no 6/2002 du Conseil, du 12 décembre 2001, sur les dessins ou modèles communautaires doivent être interprétés en ce sens que, lorsqu’un tribunal d’un État membre est saisi au titre de l’article 82, paragraphe 5, de ce dernier règlement d’une action en contrefaçon d’un titulaire établi dans cet État membre contre un auteur de contrefaçon établi dans un autre État membre, qui vise la proposition à la vente et la mise sur le marché de ce premier État membre des produits en cause, il s’agit d’une situation comportant un conflit de lois au sens de l’article 1er, paragraphe 1, du règlement no 864/2007 et, en conséquence, l’article 8, paragraphe 2, de ce règlement désigne la loi applicable aux demandes annexes visant le territoire de cet État membre.
2) L’article 8, paragraphe 2, du règlement no 864/2007 doit être interprété en ce sens que, en ce qui concerne la détermination de la loi applicable aux demandes annexes à cette action en contrefaçon, la notion de « pays dans lequel il a été porté atteinte à ce droit », au sens de cette disposition, vise le pays du lieu où l’acte de contrefaçon initial, qui est à l’origine du comportement reproché, a été commis”.
The CJEU held yesterday in Grand Chamber in C-251/20 GtflixTV – for the facts see my initial flag of the case here. I reviewed the Opinion of Hogan AG here. The AG need not have bothered for the Court entirely ignores the Opinion.
The AG had predicted, as had I, that the CJEU would not heed his calls (joining those of plenty of AGs before him) that the Article 7(2) CJEU Bier introduced distinction between Handlungsort and Erfolgort be abandoned or at least curtailed. The CJEU however also dismisses his suggestion that the case at issue, which involves defamation of competitors over the internet, does not engage the Bolagsupplysningen case-law (infringement of personality rights over the internet) but rather Tibor Trans on acts of unfair competition.
I do not see quite clearly in the Grand Chamber’s mention [28] that Gtlix did not request inaccessibility of the information in France: for Gtflix did request retraction.
Instead of qualifying locus damni jurisdiction, the CJEU squarely confirms its faith in the Mosaic consequences of Article 7(2) locus damni jurisdiction. Each court in whose district damage has occurred, will continue to have locus damni jurisdiction even if the claimant requests rectification of the information and the removal of the content placed online in the Handlungsort or centre of interests jurisdiction. Locus damni jurisdiction in my view extends only to the damage occurring in that district (for Article 7(2) determines territorial, not just national jurisdiction), albeit in current, internet related case the CJEU [38] would seem to speak of ‘national’ jurisdiction, linked to accessibility in the Member State as a whole.
Those courts’ locus damni jurisdiction is subject to the sole condition that the harmful content must be accessible or have been accessible in that Member State. Per CJEU Pinckney, an additional direction of activities to that Member State is not required (the recent High Court approach in Mahmudov on which I shall blog shortly, is at odds with that approach nota bene).
Grand Chamber judgments must not only be expected in cases where earlier authority is radically changed or qualified. It can also occur in cases where the CJEU wishes to reconfirm a point earlier made but stubbornly resisted in scholarship and lukewarmly embraced in national court practice.
Geert.
#CJEU Gtflix. Insulting comments viz competitor do fall within A7(2) Brussels Ia forum delicti. Aggrieved claimant may sue for damages in every jurisdiction where the publication was accessible. Court confirms Mozaik jurisdiction https://t.co/dhz5AlGJ9A https://t.co/GOwADA02Wu
— Geert Van Calster (@GAVClaw) December 21, 2021
Aldricus – Tak bisa dipungkiri, kebhidupan kita saat ini cukup bergantung pada HP. Tak heran jika gadget yang satu ini tidak bisa dipisahkan dalam segala aktifitas kita sehari-hari. Karena itulah penting untuk memberikan perlindungan pada HP kesayanganmu. Di sini, yang kalian butuhkan adalah asuransi HP.
Apa Itu Asuransi HP?Asuransi ini (asuransi smartphone) merupakan asuransi yang akan memberi ganti rugi dan perlindungan produk elektronik yang dibeli dengan harga tertentu, baik jika ponselmu hilang ataupun rusak. Jika HPmu hilang atau rusak, pihak asuransi akan memberi ganti rugi. Biasanya, kalian akan mendapatkan penawaran asuransi ini Ketika membeli HP baru. Namun, kalian juga bisa mendapatkannya dari perusahaan asuransi seperti PasarPolis.
Kenapa Butuh Asuransi ini?Dengan asuransi smartphone, kalian dapat melindungi HP kesayangan dari berbagai kemungkinan resiko. Selain itu, kalian juga dapat menghemat waktu dari semua proses transaksi, status, aplikasi, sampai pengecekan online dengan sistem terintegrasi.
Pihak asuransi ini akan memberi data lengkap tentang polis & cara klaim yang simple. Dengan begitu, mobilitas kalian tak akan terganggu apabila harus mengurus klaim. Bahkan, kalian juga dapat memperoleh referensi dari produk asuransi & pembelian lewat toko online.
Perlindungan Layar HPAsuransi smartphone menawarkan berbagai macam perlindungan. Salah satunya adalah perlindungan layar HP. Seperti kita semua tahu, berbagai model HP saat ini menggunakan layar sentuh. Artinya, layar HP menjadi salah satu bagian terpenting yang harus dilindungi dari resiko retak dan pacah. Itulah kenapa kalian memerlukan asuransi smartphone yang memberi perlindungan pada layar HP.
Efek Negatif Layar HP RetakLayar HP yang retak/pecah bisa menimbulkan efek negative. Salah satunya adalah jari mudah terluka, lebih lagi kalau kalian suka main game di HP. Selain itu, retak atau pecahnya layar HP juga meningkatkan resiko penyakit mata. Satu lagi, layar HP yang retak/pecah juga membuat pancara radiasi membesar.
Untuk menghindari berbagai efek negative itu, kalian memerlukan asuransi HP. Selain memberikan perlindungan pada layar, asuransi smartphone juga bisa meliputi pemulihan data berharga, penggantian unit baru, dan menghemat pengeluaran.
The post Asuransi HP untuk Melindungi Smartphone Kesayanganmu appeared first on Aldri Blog.
On 1 December 2021, the HCCH held an online event focused on contemporary issues relating to the application of the 2005 Choice of Court Convention. The recordings are available at
https://www.youtube.com/watch?v=E1pVCqvmzyM&list=PLL3fQvUXrbUH0PwGssTjuJ55qOCiEcgNW
On 8 November 2021, the HCCH Working Group on Preventing and Addressing Illicit Practices in Intercountry Adoption met with a view to developing a Toolkit aimed at preventing and addressing illicit practices in intercountry adoptions made under the 1993 Adoption Convention.
The report of the Group is available at https://assets.hcch.net/docs/35d8530a-b5bd-4330-b2fc-abda099e7f6b.pdf
In a decision of 26 October 2021 (RG 20/04526), the ICCP applies Rome II to acts of unfair competition resulting from the use by a Polish company of a forbidden product to increase the longetivity of fresh fruit salads sold in France :
« Sur la responsabilité de la société FRUCTOFRESH
Sur la loi applicable
94-Conformément à l’article 6 du Règlement CE n° 864 /2007 sur la loi applicable aux obligations non contractuelles, dit Rome II, qui s’applique dans les situations comportant un conflit de lois, aux obligations non contractuelles relevant de la matière civile et commerciale « la loi applicable à une obligation non contractuelle résultant d’un acte de concurrence déloyale est celle du pays sur le territoire duquel les relations de concurrence ou les intérêts collectifs des consommateurs sont affectés ou susceptibles de l’être. »
95- En l’espèce, les actes de concurrence déloyales allégués concernent le territoire français de telle sorte que le droit français dont l’application est commandée par les dispositions du Règlement précité est en conséquence applicable ce que les parties ne contestent pas ».
Résumé : « A judgment from the Créteil Commercial Court of the 4th February 2020, which rejected the unfair competition claim brought by Déli, a French fresh fruits salad distributor against Fructofresh, a Polish company which distributes the same kind of products in France, was partially overturned by the Paris Court of Appeal.
After ascertaining that French law was applicable to these tort claims, the Court decided, based on the exhibits produced that there were enough serious, precise and concurrent elements that Fructofresh had added in their products, between 2013 and 2016, a preservative forbidden by European regulation which is known as velcorin. This preservative allowed said company to extend the preservation period of fruit salads from 10 to 14 days.
The Court did not acknowledge Bharlev’s liability, another competitor, since there was no evidence of the product’s commercialisation. The Court acknowledged the discontinuance of Déli’s claims against the German distributor Drinkstar which sold the preservative to Fructofresh.
The court forbidden the Polish company to commercialise its products containing the prohibited preservative in France, and granted Déli’s claim for financial compensation which was calculated on the loss of profit during the dereferencing period by its client Pomona, which granted the tender to Fructofresh in 2016 ».
Source : https://www.cours-appel.justice.fr/paris/26102021-ccip-ca-rg-2004526-pratiques-anticoncurrentielles
Theme by Danetsoft and Danang Probo Sayekti inspired by Maksimer